Al Mawakeb de Khalil Gibran



Pour qui n’obéit
qu’aux désirs de l’âme ;
la vie n’est que sommeil
qu’accompagnent les rêves

Le secret de l’âme,
de tristesse d’âme se voile
et dès que le voile s’éloigne,
le secret se masque avec les plaisirs.

Le secret de la vie se voile de confort
s’il vient à disparaître,
c’est au voile du malheur
qu’il cède la relève.

Mais si tu te hisses
au-dessus du confort et du malheur,
tu te rapproches de l’ombre
de Celui qui laissa toute pensée perplexe.

Dans les forets,
point de tristesse,
Dans les forets,
point de soucis
Dés que souffle une brise
nul venin ne l’accompagne.

La tristesse de l’âme n’y est qu’ombre
et que souci qui ne dure,

Dans les replis des brumes de l’âme,
apparaissent les étoiles.

Donne-moi le nay et chante
Le chant efface l’épreuve,

Et la plainte du nay demeure
bien après la fin des temps

Khalil Gibran 
le sable et l’écume 

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