L’apparition d’un appareil militaire des renseignements en Algérie fut le MALG ( Ministère de l’Armement et des liaisons générals) créé et conduit par le colonel Boussouf en 1957 au Maroc formant ainsi les services... L’activité du MALG se résume dans les transmissions et la réception des informations provenant des sources françaises. Cette base est composée d’une section « Renseignement, documentation et exploitation », dont la tâche est de recueillir, d’analyser et d’exploiter les rapports adressés par les agents opérant dans les pays étrangers et d’une autre, la section « Vigilance », chargée d’assurer la protection — en réalité, la surveillance — des leaders de la Révolution. Dès 1958, les agents du MALG sont admis en URSS pour être formés dans les écoles du KGB. En 1958 des membres du MALG avaient tenté de faire sauter le troisième étage de la tour Eiffel où sont notamment installées les antennes de la DST. le chef suprême des services c’était Abdelhafid Boussouf avec le colonel Boumediene chef de l’état major de l’ALN Au début le travail du MALG était vitale à la révolutionnaire et construit sur des bases nationalistes sauf qu’après l’assassinat de Abane Ramdane c’est la course au pouvoir qui secouait la scène de l’ALN hors des frontières algériennes.. le FLN composé de personnalités intègres. En contrepartie les éléments du MALG étaient contre les négociations donc contre les accords d’Évian. ainsi dire ils étaient contre la primauté du politique sur le militaire et la primauté de l’intérieur sur l’extérieur deux fondements du congrès de la Soummam. il y a en effet la course au pouvoir des instigateurs et futurs détenteurs des pouvoirs de Boussouf à Boumediene le pouvoir était entre leur mains car ils disposérent du rapport de force majeure et d’ailleurs l’offensive des troupes des deux colonels a réussi juste après l’indépendance a dissuader les combattants de l’intérieur amoindrie sur le plan militaire.
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