Absent de la littérature arabe jusqu’au XX: siècle, ce genre compte aujourd’hui dans de nombreux pays, tout spécialement d’Egypte, de représentants de premier ordre : Taha Hussein (1889-1973) publie le premier roman autobiographique en 1929, Le Livre des Jours. Ce genre inspire Tawfiq al-Hakim (1898-1987) : Journal d’un substitut de campagne ( 1937 ) Peu après la Seconde Guerre mondiale, Naguib Mahfouz (1912-2006) entreprend une œuvre romanesque qui lui vaut le prix Nobel en 1988 : son chef-d’œuvre est une trilogie (01956-1957) qui a pour personnage principal ville du Caire pendant trois générations.