Abane Ramdane

L’histoire n’est pas un jeu de préférences. Encore moins un exercice de règlements de comptes entre acteurs plus ou moins importants.

Elle obéit à des règles strictes d’honnêteté et d’objectivité, que seuls les documents de l’époque peuvent rendre possibles.

Elle signifie « en quête » dans le sens grec utilisé par Aristote. Une enquête qui aurait pour objet d’études le passé. Un passé qui « ne peut être ni corrigé ni effacé » pour reprendre l’expression d’un autre philosophe de l’histoire, plus près de nous.

Alors, j’ai enquêté. Rassemblé. Comparée. Confronté des documents. J’ai même écouté. A seule fin de laisser au lecteur la faculté de juger sur pièces

Toutes les accusations portées contre Abane Ramdane, anciennes ou récentes, se heurtent à l’absence de preuves écrites. Tous les accusateurs, en fait une poignée (Ahmed Ben Bella, Ali Kafi, Lakhdar Bentobbal, Ahmed Mahsas) qui sont des survivants de la guerre et qui ont pour point commun d’avoir été, alors ou plus tard, des adversaires de Abane Ramdane, n’ont jamais produit la moindre preuve pour étayer leurs accusations.

De plus et surtout, aucun historien de métier et de renom, algérien ou étranger, n’a jamais laissé filtrer le moindre soupçon sur le comportement patriotique irréprochable de Abane Ramdane.

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