Le devoir de trier, l'art de discerner
Le devoir de trier, l'art de discerner
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L’Algérie entre 1866 et 1868 a perdu 10 % de la population global à cause de la sécheresse, les épidémies et le séisme. La période qui précéda l’insurrection de 1871 eu un impact sur toute l’Algérie. Les batailles débutèrent à Souk Ahras après une mutinerie de spahis et la mort d’un sous officier elles s’étendirent jusqu’à en grande Kabylie. Menées par Mokrani Mohand Amokrane fils d’Ahmed , kalif de Medjana ( Bourdj Bouarredj ), et de cheikh El haddad chef de la Tariqa Rahmania.
La cause de l’insurrection est le décret Crémieux qui donna aux juifs d’Algérie la citoyenneté française. Ce que Richard Ayoun (1988) conteste qu’il soit la cause de la révolte, cette « légende ne s’étant diffusée que plus tard », par opportunisme politique.
Remarquons que Lala Fadma N’Sumer n’a pas participé à cette insurrection car elle mena une résistance entre la période de 1854 à 1857. Le 16 mars 1871, Mokrani lance six mille hommes à l’assaut de Bordj Bou Arreridj. Le 8 avril Si Aziz, fils du cheikh Ahaddad, chef de la confrérie des Rahmaniya, proclame la guerre sainte au marché des Mcisna à Seddouk. Aussitôt 150 000 Kabyles se soulèvent.
En contrepartie l’armée française a mobilisé 86 000 hommes. Toujours au mois d’Avril 250 tributs se soulèvent, un tiers de la population a participé. Le manque d’armes à laissé la population autochtone aux abois et a finit par s’observer lors de la capture du cheikh Aheddad. Ces événements historiques ont été rapportées plus tard par les historiens français qui ont consacré des études minutieuses sur la revolte de Mokrani et cheikh Aheddad. Ci joint la carte de l’insurrection de 1871 tiré du livre histoire de l’afrique du nord de Bernard Lugan.
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