Récit introspectif et rétrospectif de la vie d’une personne réelle fait par elle-même.
récit écrit de la vie d’un personnage. Le terme désigne de nos jours un genre littéraire qui a pour objectif de mettre en lumière la vérité — l’intimité, les contradictions et les ambiguïtés — d’une personnalité réelle.
Pour ce faire, l’auteur d’une biographie a recours à des sources et à des stratégies diverses, et use d’éclairages variés (citations de lettres, extraits de textes, citations de témoignages de contemporains). Le biographe doit fondre un certain nombre de faits biographiques — naissance et mort, éducation, désirs, conflits, milieu, travail — afin de réaliser un ouvrage doté idéalement de la même indépendance et de la même vitalité que toute œuvre créatrice ; il a cependant à respecter une contrainte supplémentaire par rapport au récit de fiction, qui est de se conformer à la vérité de ce que fut la vie qu’il retrace.
Le conte est un récit de fiction généralement assez bref. Le conte rapporte des aventures ou des événements imaginaires, parfois merveilleux. La vocation du conte est de distraire mais il peut en outre avoir une vertu pédagogique (c’est-à-dire transmettre un enseignement, un message). Il est parfois difficile de le distinguer de la nouvelle, qui est également une forme narrative brève.
Roman, ou roman par lettres, roman dont la forme est celle d’une correspondance, et dont les personnages sont, par conséquent, les épistoliers.
L’intérêt narratif et romanesque de la forme de l’échange épistolaire réside en ce qu’elle rend crédible la fiction de la sincérité et de l’authenticité, et en ce qu’elle permet de construire des intrigues subtiles.
Ouvrage théorique dans lequel un auteur expose librement, sans être soumis à des contraintes formelles, des considérations sur un sujet donné.
Ce qui caractérise principalement l’essai, c’est cette liberté — qui s’exerce aussi dans le ton — liée à l’absence de codification formelle ou de règles génériques. Du fait même de la diversité formelle qui le caractérise, l’essai est l’une des formes que peuvent prendre les écrits polémiques ou satiriques, ce en quoi il diffère de la dissertation ou du traité.
Libre dans son style comme dans sa composition et dans la nature du sujet abordé, l’essai peut être court, sans que cette brièveté soit pour autant une règle ; c’est en cela qu’il se distingue de la thèse.
petit récit à visée morale et didactique, qui met généralement en scène des animaux. Forme d’allégorie, la fable livre une leçon, un enseignement d’autant plus efficace qu’elle est séduisante, qu’elle suscite l’étonnement : la symbolique animale (ou végétale et parfois humaine) permet de révéler l’individualité de l’homme, ainsi que ses faiblesses.
Sorte d’apologue (bref récit allégorique destiné à illustrer une vérité morale), la fable se distingue cependant de ce dernier par le développement plus ample de son élément narratif. Jean de La Fontaine, parlait pourtant d’apologue pour ses Fables : « L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable ; l’âme, la moralité. ». La fable se distingue également du conte, plus long, et de la parabole, particulièrement brève, qui ne met pas en scène des personnages.
Genre de fiction narrative en prose, qui se différencie du roman par sa brièveté. Toutefois, on remarque aisément que cette caractéristique formelle ne suffirait pas à la distinguer d’un conte ou d’un roman court. En d’autres termes, les critères définitoires de la nouvelle, faute de trait générique véritablement distinctif, doivent inclure d’autres traits, notamment ceux concernant la construction dramatique.
Pamphlet, écrit polémique, le plus souvent inspiré par l’actualité.
Dirigé contre un personnage, un parti politique ou une institution, le pamphlet est généralement bref et incisif, parfois plus long (Napoléon le petit, de Victor Hugo, 1852), au point que le mot peut désigner toute œuvre littéraire satirique ou polémique.
Genre littéraire narratif qui se distingue du mythe par son attribution à un auteur, du récit historique par son caractère fictif, de l’épopée par son usage de la prose, du conte et de la nouvelle par sa longueur, du simple « récit » par la plus grande complexité de sa narration.
Sous le nom de roman se regroupent des œuvres très diverses, comme en attestent les innombrables sous-catégories proposées selon les thèmes, les formes, les visées ou les écoles : roman d’analyse, de mœurs, d’amour, de cape et d’épée, ou encore roman rural, social, policier, médical, etc.