Littératures de l'Afrique anglophone

Littératures de l’Afrique anglophone

C’est en Afrique du Sud que parut le premier livre écrit dans une langue africaine, le sotho : en 1925, Thomas Mofolo (1877-1948), né au Lesotho, publia Chaka. Ce nom est celui d’un grand guerrier zoulou (17871828), qui symbolise encore l’indépendance del’Afrique. En 1945, Benedict Wallet Vilakazi (1906-1946) a publié des poèmes en langue zouloue.

En Afrique du Sud, un grand nombre d’écrivains blancs ont dénoncé l’apartheid : en afrikaans, André Brink (né en 1935), dans Die Ambassadeur (1963), Une saison blanche et sèche (1980) ; Breiten Breytenbach (né en 1939), dans Katastrofes (1964), La Gangrène (1969) ; en anglais, Alan Stewart Paton (1903-1988), auteur du célèbre Pleure 6 pays On aimé (1948) : Peter Abrahams (né en 21 un métis, auteur de romans (Rouge est sang des Noirs, 1946) et d’une autobiographie Je ne suis pas un homme libre (1954) ; exilé à la Jamaïque, il découvrit un monde horrible (Cette ile entre autres, 1966) ; Homme de théâtre, militant de la liberté, le poète nigérian Wole Soyinka a reçu le prix Nobel de littérature en 1986;

Nadine Gordimer (née en 1923), prix Nobel en 1991 : Un monde d’étrangers (1979). Le Kenya compte un grand romancier Neugi Wa Thiong’o (né en 1938) : Enfant, ne pleure pas (1964), Devil on the Cros. (1982) ; il s’est aussi exprimé en langue kikuyu, notamment dans son théâtre.

Au Nigeria, Amos Tutuola (1920-1997) : connu un succès international avec sor roman sarcastique L’Ivrogne dans la brouss. (1952). Wole Soyinka (né en 1934) abordetous les genres ; son roman le plus célèbre est Les Interprètes (1965) ; Soyinka est le premier Africain à recevoir le prix Nobel de littérature (1986).